Mi kroi pa bon dié
La place des athées (non croyants) dans la Révélation
La distinction entre croyants et non croyants existe dans la Révélation descendue à Arès, mais elle n'est pas celle que les hommes ont construite au long de l'histoire des religions.
La distinction traditionnelle est faite entre croyants et athées (chez les chrétiens), entre juifs et non-juifs (les goyim), entre musulmans et non musulmans (les kouffars). Au regard des croyants, ces termes sont péjoratifs. Ainsi, les croyants seraient sauvés et les non-croyants seraient perdus...
La Révélation d'Arès ne présente pas les choses comme cela.
La distinction se fait sur les actes, pas sur les croyances car le Salut est existentiel. Certes, il est préférable de suivre la Parole de Dieu en totalité telle qu'elle est descendue, ainsi la vraie piété pour le croyant se définit comme ceci :
Prononcer ma Parole pour l'accomplir, voilà la vraie piété (Evangile donné à Arès, 1974, veillée 35,5-6)
Notez que si le croyant prononce la Parole sans l'accomplir, ce n'est pas la vraie piété...
Le salut étant existentiel, ce qui compte le plus est ce qui est accompli et vécu, que l'on soit croyant ou athée. Sur ce point les choses sont sans ambiguïté :
Mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que J'ai en horreur. Cela, Je l'ai crié sur les hauteurs : sous Mon Cri les eaux se sont soulevées devant Génésareth, mais la multitude qui M'écoutait est demeurée assise. (Evangile donné à Arès, 1974 veillée 28,11)
De même la compagnie des hommes qui ne prononcent pas Mon Nom, parce qu'ils ont été scandalisés, mais qui vivent selon Ma Justice, sera pour toi meilleure que celle de dévots au cœur faible, qui prient et pèchent tout à la fois. (Evangile donné à Arès, 1974, veillée 39,11)
Le Saint ne pousse pas le siffleur chante avec toi (Le Livre, 1977, chapitre 31,19)
Ainsi, croyants et athées sont appelés à reconstruire ce monde, Dieu accueille même l'athée pourvu que celui-ci agisse en conformité avec la Parole, c'est à dire, tout homme de bien, qu'il ait une spiritualité ou non, nous dirions aujourd'hui une éthique de vie, pourvu que celle-ci procède de la bonté, de l’amour, du pardon, de la patience, de la paix, de la liberté et de l’intelligence spirituelle qui s’acquièrent et se cultivent.
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